Découvrez une autre facette de Jean-François Girouard à Buckingham en Fête!

Jean-François Girouard nous offrira la chance de le connaître sous un autre angle grâce à sa prestation du 8 juillet prochain, à Buckingham en Fête (Photo : Koralie Boyer)

Le chanteur du groupe Sage Délire, Jean-François Girouard, relèvera un défi de plus dans sa carrière le 8 juillet prochain : présenter un spectacle solo dans le cadre du festival Buckingham en Fête. Voici le portrait d’un musicien polyvalent.

Ayant baigné dans la musique toute sa vie, le chanteur a commencé à jouer du piano à l’âge de cinq ans, avant de s’intéresser à la guitare. Aujourd’hui, il est membre d’un groupe folk en plus d’être pigiste et de jouer avec des groupes de la région comme les Fourmis Intersidérales et caresse actuellement le projet de devenir directeur musical pour une autre formation. Un spectacle solo n’est donc pour lui qu’une corde de plus à ajouter à son arc. « J’avais le goût d’essayer », confie-t-il. Selon lui, les festivals comme celui de Buckingham en Fête apportent une proximité différente de celle d’un spectacle en salle, ainsi qu’une ambiance souvent plus estivale et festive.

Jean-François Girouard avoue que son style est un peu différent de celui de son groupe. « Chez-nous, mes parents chantaient beaucoup. La musique que je fais est donc un plus traditionnelle que ce que je fais avec Sage Délire », explique-t-il. M. Girouard dit aussi avoir une inspiration musicale assez vaste, passant de Mara Tremblay à Karkwa, pour en finir avec des formations un peu plus rock telles que Malajube. « J’ai un assez grand bagage musical et j’aime essayer des combinaisons d’accords qui sortent de l’ordinaire », dit-il. Une autre différence se situe, selon lui, dans le nombre de musiciens. « Sur scène, je ne serai accompagné que d’un seul », mentionne-t-il. « Ça fera changement d’être en duo plutôt qu’avec un gros band ».

Sage Délire se prépare aussi à faire une tournée en France au mois d’août prochain. « On espère que ça va fonctionner, dit le chanteur. C’est le rêve de tous les groupes de se faire remarquer à l’étranger ». Par contre, il n’est pas question pour le groupe, ni pour Jean-François Girouard, de tenter leur chance du côté anglophone. « J’aime la chanson francophone. Avoir une carrière anglophone ne fait pas partie de mes objectifs ».

Pour ce qui est de l’avenir du chanteur, tout est dans la création. « Avec Sage Délire, on continue à faire des spectacles dans la région et on prépare un nouvel album », annonce-t-il. Quant à sa propre carrière, il confie écrire des chansons qui s’inspirent beaucoup de moments du quotidien. « Ma démarche consiste à prendre un moment ou une pensée et de le développer, pour me demander où cela va nous mener dans le futur », affirme-t-il.