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Journaliste à Go... Go!
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12 mars 2011

Chronique Popcorn Spécial "Festival du Film de l'Outaouais"

 

mao

Hier, j'ai assisté à la soirée d'ouverture du Festival du Film de l'Outaouais (FFO) au Théâtre du Casino du Lac-Leamy. Même si cet évènement fête son treizième anniversaire, c'était ma première expérience, et comme dans toutes les expériences, j'y ai appris quelque chose.

Après les nombreux discours d'ouverture, les organisateurs ont remis un prix nommé Totem d'Or aux producteurs du film Incendies, Luc Déry et Kim McCraw, pour souligner leur carrière et leur récent succès. Pourquoi es-tu tant surprise, me demanderez-vous? Eh ben, la raison est simple : je ne savais pas qu'ils étaient natifs de la région! D'ailleurs, Luc Déry a souvent commis une faute cocasse dans son discours de remerciement en disant "Hull" au lieu de Gatineau, car il vient de ce secteur de la ville.

Puis, on nous a présenté deux courts-métrages. Le premier, plus comique, s'intitule Les bons termes selon Dewey, et est une production de L'Inis. Le deuxième, plus dramatique, s'intitule Mulligan et met en vedette un acteur de chez-nous, Roc Lafortune.

La pièce de résistence réside dans le long-métrage Mao's last dancer. Ce film australien, sorti en 2009, raconte la vie de Li Cunxin, un danseur de ballet d'origine chinoise. On rencontre donc un petit garçon de famille nombreuse, forcé de laisser sa famille pour aller apprendre la danse à Pékin, à la Bejiing Dance Academy. Il y rencontrera Ben Stevenson, incarné par l'acteur Bruce Greenwood. Ce dernier lui offrira la chance de faire un stage de 3 mois en Amérique. Li acceptera, et ce stage changera sa vie, au point où il ne voudra plus repartir...

Bruce Greenwood était d'ailleurs présent à cette soirée d'ouverture. Anglophone, il est né à Noranda (insérez un effet de surprise ici!). On a pu le voir dans plusieurs films comme Star Trek, I, Robot et Thirteen Days.

Le film m'a conquise par les images, la danse, la bande sonore et le petit quelque chose en plus qu'ont les films qui parlent d'autres cultures que la nôtre. C'est un film drôle et touchant. Par contre, c'est un peu ironique que le premier film présenté au Festival du Film de l'Outaouais soit un film en version originale anglaise. Dans la salle, certains gens ne semblaient pas être au courant et ont dû être déçus que le film ne soit pas sous-titré. Mais au fond, c'est mieux comme ça, car on peut dire que ce film est un pur chef d'oeuvre!

Pour plus d'informations sur la programmation du Festival du Film de l'Outaouais, qui se tiendra du 11 au 18 mars prochain, visitez le site suivant : http://www.offestival.com/

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